 Pacific Rim au El Salvador
| | Pacific Rim au El Salvador La société accusée est l'entreprise canadienne Pacific Rim Mining Corporation pour ses activités dans le Département de Cabañas au El Salvador. Témoignage : Saúl Baños (Mesa Nacional frente a la Minería Metálica de El Salvador) |  |  |  |  |  |  | Gold - impunity and violence | Temoignage Saúl Baños | Interrogation Pacific Rim | Pacific Rim Marcelo Rivera
| Agua de oro El Salvador | |  | |   | Résumé : Quand Pacific Rim mena ses activités exploratoires dans la région, les communautés locales qui étaient au courant des impacts des opérations minières ont refusé de vendre leurs terres et de laisser Pacific Rim commencer l'extraction. En effet, un rapport de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature sur le projet minier El Dorado confirmait leurs craintes, particulièrement en matière de dommages environnementaux, de réduction d'accès à l'eau, de pollution de l'eau et d'impacts sur la santé et l'agriculture. L'intention de Pacific Rim d'exploiter la mine d'or au Cabañas a mené à des conflits, aggravé les divisions sociales et augmenté les menaces et violences sur lesquelles il n'y a pas encore eu d'enquête, telles que le meurtre de plusieurs activistes environnementaux en 2011. Pacific Rim, bien qu'elle n'ait pas produit d'études environnementales suffisantes, conteste toutes ces allégations, et a poursuivi le gouvernement du El Salvador pour 300 millions de dollars devant le Tribunal CIRDI de la Banque Mondiale, alors que le contentieux est entre Pacific Rim et les communautés indépendantes affectées par le projet d'extraction minière. Le droit international d'investissement a la responsabilité de produire des régimes transparents et apportant des garanties fortes. Cependant, au lieu de les affaiblir, ces régimes devraient être compatibles avec les normes nationales et internationales de droits humains, tout particulièrement la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, le Pacte International relatif au droits économiques, sociaux et culturels, et la Constitution et le droit environnemental de la République du El Salvador. | | Session du Tribunal permanent des peuples sur les Violations des Droits Humains commises par le Transnationales, Genève 23 juin 2014 | | | | | | | | | | | | | Chevron en Equateur | Shell au Nigeria | Glencore aux Philippines | Glencore en Zambie | Glencore en République Démocratique du Congo | Lonmin en Afrique du Sud | Glencore au Pérou | Glencore en Colombie | Pacific Rim El Salvador | Mekorot en Palestine | Coca-Cola en Colombie | Hidralia Energía au Guatemala |
| | Lors de l'audience du Tribunal Permanent des Peuples (TPP) à Genève le 23 Juin, l'on a présenté des cas violations des droits de l'homme par les sociétés transnationales. Cette audience d'une journée a été préparée par la Campagne Mondiale pour Démanteler le Pouvoir des Multinationales et mettre fin a leur impunité, en coordination avec des mouvements et organisations suisses, et les communautés affectées dans les différentes régions du monde. Le TPP est un Cour d'opinion, qui s'inscrit dans la tradition des Tribunaux Russell sur la guerre du Vietnam et les dictatures en Amérique latine, établis en 1979 dans le cadre de la Déclaration Universelle des Droits des Peuples d'Alger. Le TPP a déjà réalisé prés de 40 séances sur les violations systématiques des droits de l'homme et les droits des peuples, y compris une session sur la Banque mondiale, les transnationales européennes en Amérique latine et Bhopal. Il s'agit d'une rares institutions internationales dans lesquelles les communautés affectées peuvent soumettre directement leurs cas de violations des droits humains commises par les sociétés. Voir http://www.internazionaleleliobasso.it Certains des cas entendus sont : Chevron dans l'Amazonie équatorienne; Shell au Nigeria, Glencore dans plusieurs pays (tels que les Philippines, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Pérou et la Colombie); Pacific Rim à El Salvador ; Lonmin en Afrique du Sud ; Coca-Cola en Colombie ; Mekorot en Palestine ; et Hidralia au Guatemala. Le jury a été présidé par Juan Hernandez Zubizarreta (Pays Basque) et composé de Beverley Keene (Argentine) Francesco Martone (Italie), Renata Reis (Brésil), Roberto Schiattarella (Italie). |
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